Le tout sur une ancienne friche industrielle d’une superficie de plus de 2 100 m2, acquise
l’année dernière pour un montant de 957 000 , et située dans la rue Paul-Vaillant-Couturier,
au coeur du quartier des Grésillons.
« Cette mosquée va sortir l’islam des caves, des garages et des sous-sols qui favorisent généralement la montée de l’intégrisme », se félicite Mohamed Benali, président d’Ennour, l’association qui gère l’actuel lieu de prière situé route principale du Port, dans la zone industrielle.
L’édifice religieux avait été construit à proximité de l’ancienne cité de transit et du foyer de travailleurs immigrés, aujourd’hui détruits. Il accueille jusqu’à 700 fidèles pour la prière du vendredi soir et doit être démoli après l’édification de la mosquée des Grésillons. Les six autres salles de prière disséminées dans la ville pourraient elles aussi disparaître : trois se trouvent dans les locaux techniques des foyers de jeunes travailleurs immigrés, une autre a été aménagée dans un ancien hangar et accueille jusqu’à un millier de personnes. « Ces lieux sont installés dans des conditions extrêmement précaires », insiste Mohamed Benali.
national. Cette première enveloppe permettra de lancer le chantier en septembre 2007. Mais il faudra réunir d’autres fonds pour poursuivre les travaux. Car le montant du projet a été estimé à 3 M environ (1 pour le lieu de prière, 2 pour le centre culturel).
La communauté musulmane de Gennevilliers compterait entre 13 000 et 15 000 personnes selon l’association Ennour ; soit environ un tiers de la population de la commune. « Grâce à ce projet de mosquée, les croyants pourront enfin se fédérer autour d’un lieu unique et digne », se félicite Mohamed Benali.
Le Parisien